Les défis de l’économie mondiale

Nous assistons à un ralentissement simultané de l’activité économique dans la plupart des grandes économies mondiales. Déjà, la croissance mondiale a atteint son plus bas niveau depuis 2008 l’an dernier, à 2,9 %. Merci à la guerre commerciale que se livrent l’éléphant américain et le dragon chinois… Pour 2020, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) prévoit une croissance de 2,9 % au maximum.

1-L’impact du covid 19 :

L’épidémie de covid 19 a provoqué une crise dans l’activité économique mondiale, un grand nombre des pays est touché et plusieurs secteurs sont troublés. La pandémie a provoqué  la récession économique la plus grave jamais observée depuis près d’un siècle.

coronavirus

2-Guerre commerciale sino-américaine :

Après les nouvelles menaces de Donald Trump sur le front de la guerre commerciale sino-américaine, Pékin a rapidement répliqué. La Chine a rapidement répliqué à Donald Trump, qui a relancé la guerre commerciale contre Pékin avec une annonce sur l’extension de droits de douane à toutes les importations, en menaçant de prendre des mesures de représailles contre Washington qui a mis fin à une trêve entre les deux géants. Cet affrontement commercial va couter cher  à l’économie mondiale.

3-Le Changement climatique :

Les changements climatiques ont assurément des effets négatifs sur les économies. Ils relèvent soit des catastrophes « naturelles » (incendies, inondations, sécheresse, tempêtes…), soit des politiques gouvernementales qui doivent (en principe) prendre en compte ces nouvelles données et décider de mesures de santé publique (lutte contre la pollution) pas forcément favorables à l’activité économique.

Le Changement climatique

4-Politiques monétaires désordonnées :

Les états unis ont opté pour une relance budgétaire massive passant par une baisse des impôts, notamment auprès des entreprises. Cela a eu pour conséquence de creuser le déficit et d’augmenter la dette, tout en accélérant la croissance, mais pas suffisamment pour compenser les effets négatifs et l’accroissement des inégalités, ce qui n’a pas échappé aux observateurs européens. La Réserve fédérale américaine n’a guère la possibilité de diminuer ses taux et les marges de manœuvre de la Banque centrale européenne sont très réduites.

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